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En situation de crise l’effet « tunnel » est souvent redoutable. Les soldat du feu connaissent bien cette problématique présente dans nombre de leur interventions. Elle est transposable a la situation du chef d’entreprise en difficulté......
En situation de crise l’effet « tunnel » est souvent redoutable. Les soldats du feu connaissent bien cette problématique présente dans nombre de leurs interventions. Elle est transposable a la situation du chef d’entreprise en difficulté.
En focalisant le décisionnaire sur une problématique particulière ou un « détail » qu’il a souvent lui même subjectivement priorisé, l’effet tunnel altère l’analyse globale de la situation et des risques en cours d’évolution, et limite les angles de lecture du dirigeant.
D’où l’intérêt en pareilles circonstances :
- D’adapter l’organisation pour répartir la charge mentale et limiter ainsi le stress qui dans une trop forte proportion débouche sur un stress dit « débilitant »;
- De s’ouvrir et accepter l’idée d’une tierce intervention susceptible de donner d’autres angles de vue;
- S’obliger une prise d’information la plus complète possible avant de décider
- Expliquer sa stratégie à son management et accepter qu’il puisse freiner les actions instinctives ou revoir l’ordre des priorités.
- Mettre en œuvre des indicateurs objectifs permettant de confirmer ou de corriger les premières décisions et accepter qu’il puisse en être ainsi.
La résolution d’une crise induit nécessairement un questionnement pour le dirigeant sur
- l’altération probable de sa perception sous l’effet du stress
- La pertinence et la permanence de son angle de lecture habituel.
La combinaison d’une crise d’exploitation et d’une crise d’endettement (amplifiée par les PGE) est un terrain propice à la survenance de l’effet tunnel pour le chef d’entreprise.
Acceptez de voir les choses autrement !
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